Le château entre les arbres – 8

Après avoir fait mes adieux au garde, je me dirigeai vers un chemin tracé comme une profonde entaille dans la forêt, foulé par des milliers de pieds. C’était celui qui menait à la rivière Syevlatch. Il comportait de nombreuses courbes, car la région était accidentée. Des rochers couverts de mousses affleuraient, et des plantes aux larges feuilles poussaient à leurs pieds, sur un sol spongieux. Les fougères étaient nombreuses. Entrer dans les sous-bois était possible mais difficile, tant la végétation était dense. Je m’en réjouissais et me promettais de passer du temps à l’étudier, mais pour le moment, je poursuivis ma route avec mes deux élèves.

J’avais remarqué que le taux d’humidité était élevé, ce qui rendait la chaleur lourde et faisait coller les vêtements à la peau. On se sentait mieux en portant des vêtements courts. Les petites jupes de Louriana et Violla n’avaient pas qu’une fonction érotique.

« Savez-vous ce qu’est le taux d’humidité de l’air ? demandai-je.

— Non, répondit Louriana.

— C’est le pourcentage de vapeur d’eau que l’air contient.

— Qu’est-ce que c’est, un pourcentage ?

— Euh… c’est… Disons plutôt que c’est la quantité de vapeur d’eau contenu dans l’air. Je parlerai des pourcentages à notre retour. Il s’agit d’une notion mathématique. Quant à la vapeur d’eau, c’est de l’eau à l’état gazeux.

— C’est-à-dire ?

— Une même substance peut se trouver à l’état solide, liquide ou gazeux. Avez-vous déjà vu de la glace ?

— Non, mais j’en ai entendu parler.

— L’eau se transforme en glace quand il fait très froid. La neige, c’est de la glace. Vous pouvez en faire un bloc solide en l’écrasant. Si vous la chauffez, elle fond et se transforme en eau, et si vous chauffez l’eau, elle bout. Elle ne disparaît pas mais se transforme en un gaz qui s’envole dans la pièce. Il est invisible et n’a pas d’odeur. On ne peut pas non plus sentir sa présence au toucher. »

Si ces deux jeunes filles étaient expertes en sexe, leurs connaissances en sciences étaient totalement inexistantes. Il me fallait leur expliquer des choses que tout enfant apprenait à partir de sept ans, dans les écoles.

Nous fîmes peu de rencontres, bien qu’un hameau fût parfois visible à travers le rideau des arbres. Nous croisâmes une charrette chargée de rondins, des paysans portant une hache à l’épaule et un chasseur ayant attrapé un faisan. Tous saluèrent Louriana et Violla très bas, avec des coups d’œil sur leurs jambes et des lueurs dans les yeux que je brûlais de déchiffrer, parce que je n’y voyais pas que du désir.

« Est-ce que vous vous occupez de l’administration du comté ? m’enquis-je.

— Pas du tout, répondit Louriana. Ce n’est pas nous qui allons en hériter. Mais nous entretenons des relations avec beaucoup de monde, soit en invitant des gens au château, soit en allant chez eux. »

Il n’était pas encore midi quand nous atteignîmes la rivière, un grand cours d’eau que seuls de bons nageurs pouvaient traverser. Il fallait se rendre loin au nord pour trouver un gué. Malgré cet obstacle, les terres situées de l’autre côté appartenaient au comté.

Au fil du temps, des nuages s’étaient amoncelés, et les dernières parcelles de ciel bleu étaient en train de disparaître. Un vent doux continuait néanmoins à nous envelopper dans ses bras chauds. Accroupi sur le terrain herbu où nous étions arrivés, je plongeai une main dans l’eau grise. Elle était tiède.

« Alors voilà, fis-je en regardant Violla. J’attends ma réponse.

— Nous allons nous baigner, annonça-t-elle. Prenez votre montre et voyez combien de temps nous pouvons tenir sous l’eau. Quoi qu’il arrive, ne soyez pas inquiet. Nous ne risquons rien. »

Les deux jeunes filles se déshabillèrent et accrochèrent leurs vêtements à des branches d’arbres. La forêt s’arrêtait pile au bord de l’eau et se prolongeait en certains endroits par des roseaux.

Voir Louriana et Violla nues, en pleine nature, me causa une forte émotion. Je trouvai que leur beauté était transcendée. Le foisonnement des végétaux mettaient en valeur la pureté de leurs formes féminines. Les seins de Louriana étaient un peu plus lourds que ceux de Violla et ses mamelons étaient plus petits, mais ils étaient tout autant adorables, et j’avais envie d’enfoncer mes doigts dans leur chair ou de répandre mon sperme sur leur peau diaphane. Assagi depuis un moment, mon pénis avait récupéré sa prodigieuse dureté.

« Déshabillez-vous aussi, suggéra Louriana. Vous n’avez jamais été nu en pleine nature ?

— Non.

— Vous y trouverez des sensations uniques. Tentez donc l’expérience. »

Je ne fus pas long à me décider. Mes bottes et mes vêtements reposèrent rapidement derrière moi, mais ma montre resta dans ma main gauche, l’autre était refermée sur mon sexe. J’étais assis sur l’herbe, les jambes écartées.

Louriana me regarda avec un sourire de satisfaction puis entra dans la rivière. La descente étant raide, l’eau atteignit très vite leurs fesses. Je dois dire que dès cet instant, je compris à quoi je devais m’attendre.

Quand l’eau monta sur le buste des deux jeunes filles, leurs chevelures furent entraînées par les flots, comme ces longues algues visibles près des berges. Louriana et Violla disparurent enfin, sans laisser une seule bulle derrière elles. Je regardai alternativement la rivière et ma montre, où la grande aiguille tournait vers un inévitable verdict.

Au bout de cinq minutes, j’étais fixé. Je n’avais pas connaissance de cas où des humains fussent immergés si longtemps. Deux minutes plus tard, je me demandai à quel type de créature j’avais affaire. Les légendes parlaient de nymphes aquatiques, les naïades. Mais étaient-elles capables de s’écarter de leurs rivières, comme Louriana et Violla ? Peut-être y retournaient-elles la nuit, ce qui expliquait leur impossibilité de dormir avec moi ?

Des questions s’enchaînaient dans ma tête au sujet de ces êtres dont l’existence n’était pas reconnue par la science. Si j’avais voulu préparer une thèse sur elles, j’aurais été considéré comme un demeuré ou un provocateur. Mais j’étais passé dans un autre monde, comme me le rappelait le phallus qui se dressait contre mon ventre.

Enfin, les deux nymphes réapparurent, toujours côte à côte. Elles remontèrent sur la berge pour s’asseoir devant moi, la peau émaillée de gouttes d’eau et la chevelure ruisselant sur le dos.

« Vous savez maintenant qui nous sommes ? dit Louriana

— Des naïades ?

— Vous êtes libre d’utiliser ce mot.

— Normalement, c’est donc ici que vous vivez ?

— Oui.

— Qu’est-ce qui vous a fait sortir de là ?

— Le comte de Tchebolok n’avait que deux filles et elles sont toutes les deux mortes de la même maladie. Comme nous avions de la compassion pour lui, nous lui avons proposé de prendre leur place. Le visage que nous avons en ce moment est le leur.

— Vous pouvez changer d’apparence ?

— À certaines occasions seulement, et de manière imparfaite. Nous sommes en réalité plus belles que nos modèles, mais il semble que ce soit passé inaperçu. Malgré notre comportement parfois bizarre, on continue à nous prendre pour les vraies Louriana et Violla. En dehors de la famille du comte, vous seul êtes dans la confidence. Nous ne pouvions pas vous le dire tout de suite, parce que vous ne nous auriez pas crues. Les naïades ne sont pas censées exister, n’est-ce pas ?

— En effet.

— Notre plongée vous a-t-elle convaincu que nous sommes réelles ?

— Oui. Votre goût pour le sexe également. On dit que les naïades sont très portées dessus. Vous vous accouplez avec des satyres ?

— Ils habitent sur les hauteurs et viennent au bord de l’eau à la tombée de la nuit. Nous faisons l’amour jusqu’à l’aube. C’est notre principale activité.

— Donc, ils existent eux aussi.

— Oui, mais contrairement à ce que l’on pense, ce ne sont pas des hommes à pieds de bouc. Leurs pieds sont comme les vôtres. Ils ont cependant les oreilles pointues, ainsi qu’une barbe. Ils se promènent nus dans les forêts et sont toujours en érection.

— Est-ce qu’ils importunent des femmes ?

— Rarement. Ce sont des êtres craintifs.

— Mais les naïades, apparemment, ne craignent pas les hommes.

— Elles n’ont ordinairement aucune relation avec eux, c’est pourquoi elles sont très difficiles à observer. Nous avons fait exception à cette règle.

— La compassion pour le comte était vraiment votre unique motif ?

— Nous étions également curieuses de mieux connaître le monde des hommes.

— Comment pouvez-vous vivre hors de l’eau ?

— Les naïades ne sont pas des poissons. Elles peuvent sortir de l’eau, mais elles doivent y retourner au moins une fois par jour.

— Vous partez plutôt la nuit, n’est-ce pas ? C’est pour cela que je ne peux pas dormir avec vous ?

— Oui.

— Vous retournez ici ?

— Non, nous nous rendons à des sources plus proches du château. Nous vous avons donné Tchoudya afin que vous ne passiez pas vos nuits seul.

— Pourquoi avez-vous tenu à faire de moi une sorte de satyre ? »

Louriana jeta un regard affectueux à mon phallus, qui n’avait rien perdu de sa superbe allure.

« Nous tirons du sexe un plaisir considérable, répondit-elle, alors nous avons simplement voulu vous le faire partager.

— Pourquoi avez-vous fait venir un homme de si loin ? demandai-je. Et pourquoi un diplômé en sciences naturelles ? Je comprends maintenant que vous n’êtes pas intéressées par mon savoir.

— Si, nous le sommes. Sachez d’abord que nous vous apprécions en tant qu’homme instruit. Les gens d’ici sont frustres.

— Ah ! Vous vous souciez de ce genre de choses ?

— Nous voulons mieux connaître les hommes. Pas seulement les villageois d’ici, mais aussi les hommes de la ville. Je suis désolée de vous avoir attiré ici sous un faux prétexte, mais si vous aviez reçu une invitation à côtoyer des naïades, vous ne l’auriez pas prise au sérieux. »

Je gloussai de rire, oubliant la défiance que je ressentais envers Louriana. Quels que fussent ses motifs, elle m’avait trompé.

« Et pourquoi avoir jeté votre dévolu sur un savant ? questionnai-je.

— Pour des raisons que nous vous expliquerons très vite. Vos connaissances peuvent nous rendre service.

— Vous connaissez mieux la nature que moi.

— Non, ne croyez pas cela. Nos connaissances sont complémentaires. J’espère donc que vous ne refuserez pas de nous aider. »

Je restai un moment silencieux, mais cette proposition me tentait. Évidemment, dans l’état où je me trouvais, il m’aurait été difficile d’opposer une fin de non-recevoir et de retourner au château pour faire mes valises. J’avais plutôt envie de prendre les deux naïades dans mes bras et d’enfoncer mon sexe dans tous leurs orifices.

« C’est à voir, répondis-je.

— Nous vous offrons une expérience que très peu d’hommes ont connue, dit Violla.

— J’en suis conscient.

— Vous allez tout apprendre sur les naïades.

— Je suis déjà surpris de voir que rien ne vous distingue des humaines. Mais cela est peut-être dû à la métamorphose que vous avez effectuée pour ressembler aux filles du comte.

— Non. Extérieurement, les naïades ressemblent trait pour trait aux femmes. La différence se trouve à l’intérieur. Nous sommes beaucoup plus résistantes. Il est difficile de nous blesser et nous guérissons très vite.

— C’est pourquoi vous pouvez vous promener pieds nus dans la forêt et sur des chemins caillouteux ?

— Nous pouvons même pénétrer dans les ronces. Vous verriez quelques égratignures sur notre peau, mais loin de ressentir de la souffrance, nous n’en tirerions que du plaisir.

— Vous êtes sérieuse ?

— Nous sommes dans un état d’excitation sexuelle permanente et toute notre peau est érogène. Tenez. »

Violla se mit à genoux devant moi, en soulevant son sein droit.

« Pincez le mamelon et tirez dessus », dit-elle.

Je pris le petit fruit rouge entre le pouce et l’index et l’écrasai. La respiration de Violla s’accéléra brutalement, tandis qu’elle pinçait son autre sein. La possibilité de maltraiter ce ballon de chair blanche m’excita à un point que je ne saurais décrire. Tout en continuant à écraser le mamelon, je tirai dessus comme pour l’arracher. Le sein se déforma jusqu’à prendre la forme d’un cône pointu, et j’entendis Violla pousser un râle de plaisir. Quand je le relâchai, il reprit sa forme ronde. J’y plantai ensuite mes ongles et le griffai, sans obtenir autre chose qu’un nouveau signe de jouissance. Je m’aperçus ensuite qu’une coulée de cyprine rampait le long d’une cuisse de la naïade.

« Vous aussi ? » fis-je en me tournant vers Louriana, qui m’avait toujours parue plus sage que sa sœur.

Elle se mit à genoux, comme Violla et à côté d’elle. Je posai les doigts de la main gauche sur sa vulve humide, et l’un d’eux glissa à l’intérieur de son sexe. Je refermai la main droite sur un sein, de manière à faire saillir le mamelon, puis je plantai mes dents sans ménagement dans la chair molle. Elle poussa un cri, mais ce fut d’extase et non de douleur. Il y eut une brusque émission de cyprine, comme une éjaculation. Ce fut une réaction presque mécanique.

Mes dents avaient laissé des traces rouges dans la chair d’albâtre. J’en conçus un brusque regret, qui s’estompa face à l’attitude de Louriana : elle me tendait son autre sein.

« Encore ! » gémit-elle.

Mais je préférai satisfaire mon phallus, impatient de s’enfoncer dans l’un de ces corps. Je culbutai Louriana, qui chuta sur le dos, et je lui écartai les cuisses pour m’enfoncer entre elles. Nos bassins se heurtèrent de manière rythmique tandis que mon membre entrait et ressortait du ventre de la naïade. Faire l’amour de façon aussi sauvage, en pleine nature, me procurait des sensations inouïes. L’air chaud et humide me caressait la peau et les nuages se massaient au-dessus de moi, regorgeant d’une eau qui attendait de tomber. Les cris de Louriana étouffaient le murmure du vent.

Violla restait à côté de nous en se caressant. Au moment où ma semence devenait difficile à retenir, je pensai à profiter également d’elle. Je lui demandai de se mettre à quatre pattes et me retirai de Louriana. La fente qui s’étendait de l’anus au pubis de Violla me parut tentante, mais j’optai pour son orifice intime. Mon pénis imbibé du nectar de sa sœur n’aurait sans doute pas de difficulté à en forcer le passage. De fait, je rentrai entre les fesses de Violla avec une aisance déconcerte, et pourtant son anus me serrait plus que le vagin de sa sœur.

Je m’employai donc à sodomiser une naïade. À mon lever, même après ce que j’avais vécu la veille, je n’aurais jamais pensé connaître une telle expérience. Après ce que les deux sœurs m’avaient montré, je ne pouvais pas douter de leurs paroles. Louriana et Violla étaient bel et bien non humaines.

Quand mon sexe s’enflamma, je le retirai en le serrant dans ma main. Mon sperme jaillit sur les fesses de Violla. Je constatai qu’il était aussi clair que lors de ma dernière éjaculation. Il devait contenir plus d’eau que de semence. C’était la condition pour que j’en produisisse autant, mais je n’y perdais rien en jouissance.

« Est-ce que ça va ? fis-je.

— Oui, mais c’était trop court, répondit Violla.

— Ça vous a plu ?

— J’aime autant être prise par le derrière que par le vagin.

— Alors je recommencerai. »

Nous nous mîmes debout. Ma verge, à peine dégonflée, se dressait encore.

« Dans la nature, les animaux s’accouplent pour se reproduire, déclarai-je. Et vous, pourquoi le sexe est-il votre principale activité ?

— Il en a toujours été ainsi, dit Louriana. Nous tombons enceintes, mais très rarement.

— Mais vous êtes immortelles ?

— Nous ne vieillissons pas. Pourtant, des naïades sont tuées de temps en temps. Les naissances permettent de les remplacer.

— Tuées par qui ?

— Par des prédateurs qui vivent dans la rivière. Si vous y plongiez, vous ne verriez qu’un fond vaseux, mais nous y trouvons tout autre chose. Il y a un monde complet sous ces eaux.

— J’aimerais bien le voir.

— Ce n’est pas possible. Mais à la surface des eaux, on aperçoit parfois une traînée de sang. C’est une naïade qui est croquée par un monstre.

— Cela arrive une fois par siècle ?

— À peu près. »

Louriana eut l’un de ces sourires qui la rendaient si adorable.

« Si vous n’aimez pas la pluie, il faut se mettre en route, reprit-elle en observant les nuages.

— Pour chercher un abri ? Pourquoi ne pas aller à Nevilok ?

— D’accord. Rhabillez-vous donc. »

Je lui obéis en constatant avec étonnement que Louriana et Violla ne suivaient pas leur propre conseil.

« Vous restez nues ? fis-je.

— Oui, répondit Violla. Nous sommes ainsi presque tout le temps. Si nous nous sommes habillées hier, c’était pour vous accueillir.

— Mais que disent les gens ?

— Les hommes nous admirent et les femmes nous envient notre beauté, déclara Louriana. Tout le monde sait que nous sommes folles de sexe.

— Les gens ne finiront-ils pas par comprendre que vous êtes des naïades ?

— Il n’y a aucun risque. Jamais des naïades ne s’étaient encore mêlées aux humains.

— Mais est-il normal que les filles du comte se comportent comme des… des…

— Comme des putains ? Disons que cela ne choque personne. On sait que les satyres et les naïades passent leur temps à s’accoupler, et bien qu’il soit impossible d’assister à leurs ébats, cela fait paraître le sexe comme un plaisir très naturel. Il n’est pas difficile de surprendre, dans ces bois, des jeunes gens en train de faire l’amour.

— Et des jeunes filles qui se baladent toutes nues ?

— Je peux vous en dénicher. »

Nous ne parlions que des jeunes gens parce qu’ils étaient moins occupés que les adultes et pouvaient donc consacrer plus de temps aux divertissements. Il en était de même en ville.

« C’est vous qui avez eu l’idée d’organiser ces orgies ? m’enquis-je.

— Bien sûr, répondit Louriana. Tout le monde adore ces soirées. »

J’hésitai à demander pourquoi, au cours de la nuit, les portes des filles étaient ouvertes alors que celles des garçons restaient closes. J’étais même sûr que ceux-ci s’enfermaient à clé, comme j’aurais dû le faire d’après le conseil de Louriana. Et où étaient les fêtards éméchés dont elle m’avait parlé ? La silhouette que j’avais aperçue dans ma chambre était celle d’un individu prudent et craintif, comme je l’avais moi-même été lors de mes indiscrètes visites. Visiblement, tout était préparé pour que les jeunes filles se fissent violer durant leur sommeil. Ces orgies avaient donc un but caché.

Pour le moment, je laissai ces questions en suspens.

J’étais à présent habillé, prêt à arpenter les sentiers avec mes bottes. Les naïades quittèrent notre terrain herbu en y laissant leurs vêtements. Elles m’assurèrent qu’un jour, quelqu’un les rapporterait au château.

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