Prêtresses du sexe – 9

Chapitre IV


Nessana était constituée de quartiers séparés par des rues assez larges, et chacun d’eux regroupait plusieurs maisons bâties autour de cours que des arbres ombrageaient. Je n’eus pas l’occasion d’y pénétrer, mais l’animation des rues suffisait à émerveiller mes yeux de voyageur. Des charrettes surchargées de marchandises grinçaient. Le long de nombreuses maisons, des portiques abritaient des alignements de commerçants assis derrière leurs étals, et des odeurs d’aloès, de poivre ou de cannelle flottaient, chassant les effluves de déjections animales. Des ânes et des dromadaires marchaient de leurs pas mesurés, et l’on croisait aussi des troupeaux de bœufs et de moutons, avançant aux cris de leurs conducteurs.

Plus les citadins avaient un rang élevé, plus ils étaient vêtus, et ceci était vrai aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Les esclaves se ceignaient les hanches de pagnes ; les vêtements des servantes s’arrêtaient à leurs genoux. À l’inverse, les femmes de l’aristocratie portaient des sortes de chitons et d’élégants voiles.

Sur le seuil de certaines maisons, je vis des femmes totalement nues. Elles dévoilaient sans nulle pudeur leur intimité aux passants. C’étaient des prostituées du plus bas étage, celles qui n’avaient que leurs corps à donner, que les hommes méprisaient et désiraient tout à la fois. Elles étaient généralement moins belles et plus âgées que les prêtresses du temple, mais certaines étaient capables de rivaliser avec elles.

Une jeune femme s’avança pour s’agripper à mon bras et me susurrer en collant ses lèvres contre mon oreille :

« Tu viens du temple de Welouma, je le sens. Suis-moi et je me donnerai gratuitement à toi.

— Je profite de cette journée pour me reposer, répondis-je sans la regarder.

— Alors repose-toi dans mes bras. »

Comme je continuais à marcher, elle fut obligée de me lâcher. Elle n’eut pas plus de succès auprès de Mélanopos et d’Euryèlos, car ils se réservaient pour leurs amantes habituelles.

Peu de temps après, nous arrivâmes au temple de Hetouba, le principal dieu des Warittes. C’était un bâtiment massif, qui ressemblait à une citadelle avec ses épais murs en briques d’argile, mais tout le monde y avait accès. Sa superficie était très inférieure à celle du temple de Welouma puisqu’il n’abritait qu’une poignée de prêtres et de fonctionnaires. Nous y entrâmes pour regarder la statue du dieu. Il était représenté comme un roi, un sceptre à la main, et ses yeux d’albâtre et de lapis-lazuli reflétaient des flammes qui brûlaient jour et nuit dans des vases de marbre.

Nous en ressortîmes, et après avoir erré quelque temps dans les rues, nous nous arrêtâmes devant une gargote pour manger des beignets au beurre et des biscottes aux noix, et surtout pour boire beaucoup d’eau. Après ce repas, un magnifique cèdre nous offrit son ombrage à la périphérie de Nessana, et nous nous étendîmes sur l’herbe pour nous reposer.

Un groupe de trois jeunes filles passa en ralentissant pour nous regarder. Elles devaient appartenir à quelques grandes familles, comme l’indiquaient leurs habits, mais elles n’étaient pas voilées car seules les femmes mariées l’étaient. L’intérêt qu’elles nous portèrent fut évident mais leur éducation et leur timidité les empêchèrent de s’approcher de nous. Je me demandai si elles avaient une idée des débordements dont les murs du temple de Welouma étaient les témoins quotidiens.

« Sûrement pas ! répondit Mélanopos. Les jeunes filles sont éduquées à être de bonnes épouses et de bonnes mères, pas plus. Mais cela dit, je n’ai jamais discuté avec elles, alors je ne sais pas exactement ce qu’elles savent de nous.

— Tu ferais fuir ces farouches gazelles, plaisantai-je.

— Je te crois. Avec moi, elles se feraient vite dépuceler, et ce n’est pas très bien vu.

— Mais il n’est pas possible que les femmes ne vénèrent pas Welouma !

— Elles le font quand elles sont mariées. Elles demandent à la déesse de leur donner des enfants, ou bien de régler des chagrins d’amour.

— De quelle manière ?

— Par des cérémonies très compliquées.

— À qui les femmes s’adressent-elles, puisque le temple de Welouma est interdit aux laïcs ?

— Aux prêtresses-putains, comme Kwilna. Les hommes viennent pour les enfiler et les femmes pour leur demander d’autres services. »

Allongé sur le ventre, le menton posé sur les mains jointes, il regardait s’éloigner les jeunes filles, son regard glissant sur leurs chevilles et les courbes de leurs hanches et de leurs reins.

J’avais certes déjà des connaissances sur la civilisation waritte, mais elles étaient parcellaires. C’était un ancien habitant de Nessana, devenu métèque de ma cité, qui m’avait enseigné sa langue. Il avait quitté son pays depuis une bonne trentaine d’années. Je n’avais strictement rien pu apprendre de lui sur Welouma, d’abord parce qu’il rechignait à parler de cette déesse, ensuite parce qu’il ne savait lui-même pas grand chose sur elle.

Outre les prêtres, puisqu’ils étaient tous des enfants de prêtresses, le culte de cette déesse ne concernait réellement que les femmes mariées. Dans cette société où les rapports entre les sexes étaient si bien réglés, où les jeunes filles devaient se présenter vierges à leurs mariages et rester fidèles à leurs époux, ce culte apparaissait comme une véritable monstruosité. Les prêtresses ne pouvaient être comparées qu’à des prostituées, mais leur statut dans la société était diamétralement opposé.

C’était tout le paradoxe de la notion de prostitution sacrée.

En milieu d’après-midi, nous reprîmes notre vagabondage. Nous passâmes devant le palais royal, nous visitâmes d’autres temples et nous fîmes une excursion hors de la ville, dans un bois d’oliviers. Quand nous y revînmes, le soir approchait. Euryèlos se sépara de nous et Mélanopos me conduisit chez Kwilna.

On n’avait pas besoin de pénétrer dans une cour pour arriver devant le seuil de sa maison. Mélanopos longea une façade ocre dépourvue de fenêtre et frappa à une porte. Une femme lui ouvrit. À en juger par ses habits, elle devait être une servante, mais elle était beaucoup plus âgée que celles du temple de Welouma. Elle devait avoir dépassé les trente ans et son visage bruni par le soleil n’offrait guère de grâce. Ouvrant à peine la porte, elle nous fit entrer dans un vestibule, où nous laissâmes nos sandales, puis dans un vaste salon carré au luxe éblouissant. Elle m’évoqua une caverne où des voleurs entreposent leur butin. Du côté sud, une ouverture du plafond surplombait un bassin creusé dans le sol, où l’on pouvait s’immerger jusqu’au nombril. Un lit de bois assez grand pour accueillir quatre personnes et recouvert de peaux de lion trônait de l’autre côté, et des courtines de gaze rouge pendaient du plafond. Aux quatre coins, de la myrrhe brûlait dans des cassolettes. Des parures étaient suspendues aux murs, et entre des céramiques à décors raffinés, des choses dorées luisaient comme des pupilles d’animaux tapis dans l’ombre.

Kwilna se tenait debout, au milieu de cette pièce, pour nous accueillir. Mélanopos avait eu raison de louer sa beauté. Elle avait échangé la fraîcheur de la jeunesse contre la grâce de la maturité. Ses prunelles bleues et ses pommettes saillantes donnaient de l’éclat à son sourire. Son péplos se soulevait sur des seins qui avaient déjà allaité trois enfants, et l’on voyait celui de droite presque jusqu’au mamelon, car elle se vêtait comme les prêtresses du temple. L’épaule et le bras droits étaient découverts et lestés de lourds bracelets en or. Des dorures et des pierreries flottaient sur la masse auburn de ses cheveux.

Elle se tourna d’abord vers Mélanopos. Il me sembla évident qu’elle avait attendu sa visite, et comme elle pensait aux plaisirs à venir, son regard s’enflamma et ses joues se teintèrent de rouge.

« Je t’amène Cléaridas, déclara mon compagnon. Il vient d’arriver au temple.

— Sois le bienvenu chez moi, Cléaridas », dit-elle en se tournant vers moi.

Elle s’approcha de moi pour me saluer d’une manière fort gracieuse, par le baiser de bienvenue. Sa langue trempée de salive s’introduisit entre mes dents, tandis que je l’attirais à moi pour lui caresser son dos puis ses fesses à travers le fin tissu de sa robe. Mon pénis réagit immédiatement en se dressant contre le bas-ventre de notre hôtesse. Celui de Mélanopos avait dû se raidir dès le premier regard échangé avec son amante.

« Une vraie prêtresse-putain », me dis-je.

Je me sentais aussi excité que lors de mon arrivée au temple, quand j’avais peloté cette servante dont je ne connaissais même pas le nom.

« C’est toujours comme cela qu’une prêtresse accueille ses visiteurs ? demandai-je.

— C’est comme cela qu’elle accueille les hommes auxquels elle va se donner.

— Mais je suis venu ici pour accompagner Mélanopos. Je ne sais pas si…

— Vous êtes amis ?

— Oui.

— Alors je ne peux pas faire l’amour avec lui sans le faire aussi avec toi.

— Gratuitement ?

— Oui.

— C’est très généreux de ta part.

— Non, c’est un hommage à l’homme de valeur que tu es. »

Elle taquina mon phallus à travers ma tunique puis elle s’approcha de Mélanopos pour lui donner le baiser de bienvenue.

Dans l’état où elle nous avait mis, nous aurions pu nous jeter tout de suite sur elle, mais ces manières auraient été bien peu civilisées. Elle nous invita à nous asseoir sur des chaises et s’installa sur son lit, les jambes repliées.

La servante nous apporta un plateau de fromage blanc, de cœurs de pistaches, de dattes et de pattes d’amandes. Suprême raffinement, il était décoré avec des fleurs de grenadier.

Nous bavardâmes donc en mangeant ces friandises. Kwilna était une interlocutrice en tous points exquise. Elle prononça quelques phrases dans notre langue. Elle se renseigna sur moi et je parlais volontiers de ma vie au temple.

« Je regrette de n’avoir pas connu Ilouwa, me dit-elle. Je suis beaucoup trop âgée pour avoir fréquenté les prêtresses actuelles. »

En fait, elle n’avait pas encore trente ans. Ayant eu son premier enfant dès sa quinzième année, elle avait quitté le temple très tôt. C’était une fille appelée Nepisza, qui avait atteint sa quatorzième année.

Je brûlais d’envie de lui demander ce que devenaient les prêtresses stériles. En vérité, je n’étais venu que pour cela, mais la question étant très délicate, je n’osais pas la poser. Je me demandais même si une occasion propice s’offrirait. Je ne voulais pas gâcher notre soirée par un faux pas.

Elle s’annonçait si bien ! À aucun moment, mon phallus ne perdit sa dureté. Kwilna entretenait notre désir en se caressant les jambes, mais sans montrer sa vulve. Si son intimité restait cachée, comme par négligence, elle laissa le tissu de sa robe s’affaisser, libérant complètement son sein droit.

Mélanopos finit par montrer son majestueux membre et se masturba tout en continuant la conversation. Kwilna lui répondit en introduisant une main entre ses cuisses, et enfin, elle les écarta pour nous montrer son sexe. Elle introduisit son index dedans et le ressortit pour le sucer, en nous donnant du regard une invitation dépourvue d’ambiguïté.

« Qu’est-ce que tu aimes faire à une femme ? me demanda-t-elle. Peut-être veux-tu me pénétrer en même temps que Mélanopos ?

— Eh bien… fis-je en avalant ma salive. Éjaculer ailleurs que dans ton vagin ?

— Tu veux que j’avale ton sperme ? Oui, c’est possible.

— Vraiment ?

— Je ne suis pas soumise à une discipline aussi stricte que dans le temple. Vous pourrez faire vraiment n’importe quoi avec moi. »

Comme Mélanopos, je m’étais mis à me masturber, et Kwilna admirait mon gland.

Ce fut à ce moment que la servante apporta notre dîner. Elle posa un grand plateau juste devant sa maîtresse, sur son lit, et elle nous invita à nous y asseoir.

« Appelle Nepisza », ordonna la prêtresse.

La servante acquiesça d’un signe de tête et se retira. Mélanopos et moi, nous rejoignîmes Kwilna, en tenant toujours nos verges.

Comment pouvions-nous manger dans de telles conditions ? Nous n’avions d’appétit que pour notre hôtesse. Mais tout avait été prévu. Un concombre se trouvait au milieu du plateau. Mélanopos le prit et demanda à Kwilna de s’allonger sur le dos. Elle lui obéit en écartant ses cuisses. Mon compagnon introduisit alors le gros légume dans le sexe de la prêtresse, assez profondément, puis il se mit à le tourner. Kwilna poussa rapidement des cris de jouissance. Remonté au-dessus de ses hanches et descendu sous sa poitrine, mais toujours maintenu par la ceinture, son péplos ne couvrait plus que son ventre. Pour accroître son plaisir, elle se malaxait les seins.

Mélanopos mania son « instrument de torture » avec de plus en plus de vigueur, arrachant des cris toujours plus aigus à son amante. Son corps se tordit dans un violent orgasme. Mélanopos retira alors le concombre et me le tendit. Sa peau dégoulinait de cyprine.

En un rien de temps, j’avalais un tiers du légume, la rosée d’amour de Kwilna se mêlant sur ma langue à la saveur du concombre.

« Il reste un deuxième extrémité, me dit Mélanopos. Je te la laisse. Tu vas voir comme elle aime ça, cette cochonne de putain. Fais-la jouir une deuxième fois. »

Il enleva sa tunique et se rapprocha du visage de Kwilna, dont il frappa les joues avec son phallus. Elle le suça tandis que je me mettais à la tâche. Ce ne fut pas seulement le concombre, qui fut imprégné de cyprine, mais mes propres mains. Le fluide parfumé s’échappait du sexe de Kwilna comme d’une gourde crevée.

Elle eut un deuxième orgasme, durant lequel Mélanopos dut retirer son membre de la bouche de son amante. Il avala goulûment l’autre extrémité du concombre pendant que la prêtresse reprenait ses esprits.

À ce moment, je m’aperçus de la présence d’une autre personne, et quand je me tournai vers elle, j’eus l’impression de recevoir un éclair dans les yeux.

Une jeune fille s’était assise à côté de moi. Elle grandirait sans doute encore un peu mais elle avait déjà le corps d’une femme, et il m’était possible de l’admirer dans son intégralité, car tous ses vêtements étaient en gaze presque transparente. Une épaisse ceinture dorée retenait une jupe qui enveloppait ses jambes d’une légère vapeur et me laissait voir son pubis. Il était rasé comme celui d’une prêtresse et se terminait vers le bas par une mignonne petite fente. Des bracelets d’or serraient ses chevilles et transformaient ses pieds en des bijoux. Ses seins aux mamelons semblables à des raisins secs tendaient les plis de son corsage.

Elle avait un visage triangulaire au menton pointu, avec une petite bouche sur laquelle flottait en permanence un sourire narquois. Ses yeux étaient les mêmes que ceux de sa mère mais sa chevelure était plus claire. Je la trouvai aussi belle qu’une fleur nouvellement éclose, ou que le reflet de la lune sur les eaux d’un lac.

C’était Nepisza, dans la verdeur de ses quatorze printemps.

Kwilna remit la fibule de son péplos et fit de brèves présentations. Sa fille fut avare en paroles mais son regard trahissait l’intérêt qu’elle me portait. Nous prîmes notre dîner plus calmement, puis les désirs sexuels de Mélanopos se ranimèrent. Il demanda à Kwilna de se déshabiller et fit couler du vin sur sa poitrine. Il la lécha des seins jusqu’au sexe. Ensuite, elle se mit à quatre pattes et il écrasa une grenade sur son anus. Le jus rouge coula sur ses lèvres intimes et ses cuisses, mais il fut rapidement happé par Mélanopos, qui explora ses deux orifices de sa langue.

« Enculer une mère sous les yeux de sa fille, il n’y a qu’ici qu’on puisse le faire, me dit-il. Tu vas voir ça. »

Il se redressa pour huiler sa queue et poser son gland sur la rondelle étoilée de Kwilna, où du jus de grenade subsistait, puis il força le passage. La prêtresse avait dû être pénétrée ainsi des milliers de fois. Elle passa une main sous son ventre pour se caresser le clitoris. Peu à peu, tandis que Mélanopos lui limait son fondement, elle s’achemina vers un troisième orgasme.

Nepisza regardait la scène sans rien dire, juste à côté de sa mère. Je savais qu’elle était venue pour s’instruire sur les techniques du sexe et je croyais qu’elle allait rester passive durant tous ces ébats, mais ce ne fut pas le cas. Elle vint se coller contre moi et elle referma une main sur mon pénis, qui dépassait de ma tunique comme une tête de tortue sortant de sa carapace. Il était resté en érection depuis que Kwilna m’avait donné son baiser, ce qui était un record.

« Tu veux me faire l’amour ? demanda-t-elle.

— Comment cela ? Tu n’es pas encore une prêtresse.

— Tu peux faire tout ce que tu veux sauf déchirer mon hymen. J’ai été préparée à tout. Est-ce que tu veux que je te suce ? »

Sa main allait et venait déjà le long de ma hampe, faisant monter mon plaisir. J’interrogeai sa mère du regard. Mélanopos avait arrêté ses coups de reins et les deux amants nous observaient.

« Nepisza a le droit de faire l’amour avec toi, du moment qu’elle conserve sa virginité, dit-elle. C’est sa volonté.

— Bien. »

Je retirai donc ma tunique et Nepisza se débarrassa de son corsage. Elle me donnait en offrande sa paire de seins, que je caressai et léchai immédiatement. Ses mamelons chauds se durcissaient sous ma langue et j’en sentais le désir s’en exhaler. Elle m’encourageait en joignait ses mains derrière ma tête et en l’appuyant contre sa poitrine. Mes doigts s’enfonçaient dans sa peau de jeune fille et dans la chair de ses tétons comme dans de la mie de pain, tandis que Nepisza poussait de petits glapissements. Je pinçai ses petits boutons roses puis les mordillai, et je plantai mes dents dans ses rondeurs d’albâtre, en y laissant de menues traces rouges. Mon amante cria, beaucoup plus de plaisir que de douleur. J’avais tellement envie de lui dévorer les tétons que j’en salivais.

Les courbes de ses seins me rappelant d’autres globes de chair, mes mains glissèrent vers ses fesses et mes ongles griffèrent sa chair, puis mes doigts se rejoignirent sur son anus.

« Tu veux me sodomiser, toi aussi ? fit-elle.

— Je ne sais pas…

— Tu le feras, mais pas tout de suite. »

Je me redressai sur les genoux et portai mon sexe rigide à la hauteur de son visage. Il le prit d’abord avec délicatesse et sa langue sortit de sa bouche pour en taquiner le gland. Elle le fit ensuite glisser en elle, mais sa bouche était trop petite pour avaler mon phallus jusqu’aux testicules. Elle excita donc mon gland avec les lèvres et la langue, tout en masturbant ma hampe, et elle s’y prenait suprêmement bien. Elle semblait avoir accumulé des années de pratique. Je fermai les yeux pour savourer le plaisir qu’elle m’offrait.

Ma jouissance arriva. Je n’avais plus fait l’amour depuis la veille, si bien que j’étais dans un état de manque. Quand ma sève blanche monta en moi, je poussai un cri. Nepisza réagit en retirant mon pénis, sa main droite serrée sur lui. Dans un orgasme explosif, un flot de sperme s’échappa de mon membre et s’étala sur le nez, la bouche et le menton de la jeune fille. Elle tint fermement son arrosoir jusqu’à la fin du jet, puis elle recommença à le sucer, en avalant le sperme qui continuait à goutter. Mais une voix résonna à côté de nous :

« Ah, ça alors, il faut j’ajoute mon foutre ! »

Je m’écartai pour laisser la place à Mélanopos, et Nepisza lui offrit son visage. Il retira son membre du fondement de Kwilna et se branla en vitesse. Avec un rugissement de fauve, il projeta une véritable pluie de sperme sur la jeune fille. Ce fut comme s’il avait uriné sur elle, et j’entendis un sifflement semblable à celui d’une miction.

« Profite de ta liberté pour goûter au sperme, future putain ! dit-il. Petite salope, j’ai bien envie de te défoncer le cul avec ma queue, mais je te laisse à mon copain. »

Nepisza dégoulinait de sperme. Les coulures laiteuses lui tombaient du menton, glissaient sur sa poitrine et maculaient sa jupe. Elle en recueillit un peu avec ses doigts pour y goûter, puis elle l’étala sur la peau de ses seins pendant que des traînés continuaient à ramper sur son ventre. Enfin, elle retira sa jupe tout en conservant sa ceinture, enleva ses parures de tête, défit sa coiffure et se dirigea vers le bassin pour s’immerger entièrement dans l’eau.

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